Reprise du dossier

Un jour, alors qu'elle marchait dans un ruelle noire ils se croisèrent. Elle ne la reconnut pas, et il en eu si mal qu'il gémit de douleur. Il frappa un grand coup dans le mur quand elle fut partit, et s'effondra à genoux.
*Taa... taara... Tu es la douleur la plus vive que je n'ai jamasi ressenti...*
Il resta la nuit dehors, assit à même le sol soupirant de longues fois. Il se leva, et alla tuer pour calmer sa colère et sa peine. Il laissa sur le cadavre une adresse qu'elle connaissait si bien... l'adresse de son ancien copain, son adresse à lui.
*Viens me chercher, tue moi...*
Il sourit, et regardant le meurtre propre. pas une goutte de sang, pas de macabre, rien... juste des mots écrits partout au feutre. Il alla ensuite se coucher dans son lit...

Taara frissonna doucement et recula en voyant l'adresse. Elle ne voulait pas y aller, elle avait trop peur de se retrouver nez à nez avec ses sentiments qu'elle repoussait sans cesse, peur de ce qu'elle pouvait y trouver et mit plus d'une heure pour réussir à se forcer la main et si rendre " à reculons". Elle frissonna doucement en détournant la tête, manquant de repartir et de se taire. Elle ne savait plus à quoi s'attendre mais frappa tout de même en frissonnant doucement.

Il se redressa de façon mécanique. Pendant son court moment de repos la douleur de son coeur avait été si vive qu'il avait pleuré. et pas qu'un peu. Ses joues étaient encore baignées de ses larmes. Tous ses gestes étaient comme des reflexes. Il ne pensait pas ne réfléchissait plus. Il n'en pouvait plus de ce jeu des opposition au sein de sa même personne. Il voulait tout arrêter... Finir... Il ouvrit la porte et quand il fut nez à nez avec elle son regard reprit plus ou moins vie
"-...Bonjour... Taara..."
Il tendit ses mains d'un geste calme doux
*Aller.. passe les menottes autour de mes poignés...*
Il baissa les yeux en signe de respect et de soumission totale..

Taara secoua doucement la tête, restant sans voix. Elle ne savait pas quoi faire. De toute façon elle ne voulait rien faire, elle était perdue, désorientée, sans aucun repères; elle ne comprenait même plus son but réel, ce qu'elle désirait au fond à part pouvoir faire confiance à quelqu'un.
"- Je ...je peux pas..."
Elle secoua doucement la tête, partagée entre deux sentiments et entre les larmes et l'envie de se blottir contre lui. Elle se mordit les lèvres en soupirant profondément.
"- Ils peuvent te tolé que pour à peine 1 ans...j'ai jamais rempli le dossier...qu'au début et j'ai arrêté tôt, trop occupée à vouloir comprendre...Il n'y a pas de preuve et depuis longtemps je travaille seule...Mais je suis pas capable de...C'est pas parce que tu me souffrir que je dois te le rendre..."

"-Si tu le dois... Parce que je t'ai mentis... parce que je veux que tu oublies l'autre... Tu l'as aimé... mais il n'existais pas... Il n'était pas réel..."
Il tendit les mains vers elle presque suppliant
"-Fais le... Pour tout les gens que j'ai tué de mes mains... Pour tout ce qui ont souffert... Ppour m'empécher de continuer..."
Il prit doucement ses poignées, et la regarda dans les yeux
"-S'il te plait..."
Il soupira
"-...Parce que... Parce que j'ai pleuré pour toi... Parce que je suis horrible.. Parce que je t'aime..."

Taara frissonna doucement et ne chercha pas à se libérer. Elle soupira doucement et secoua la tête.
"- Non ! Non je peux pas..."
Elle baissa la tête, se remettant à pleurer. Elle ne supportait pas l'idée qu'il lui demandait, elle tournait obstinément le dos à cet avenir. Elle finit par relever un regard baigné de larme vers lui.
"- Je...je vais te dire pourquoi je peux pas...Tu es vraiment qu'a la fin il y avait une différence entre ton personnage et toi ? Tu crois vraiment que j'aurai aimé un type qui tenait à bosser et se vanter d'un passé dans la police ou je ne sais où ? Non, j'aimais un homme que je trouvais mystérieux et doux avec moi, qui avait sa façon à lui de me rassurer même par de long silence, sa présence me suffisait. Je voulais pas savoir qui il était vraiment, je l'aimais comme ça, quoiqu'il ait fait...Et je l'aime toujours...Qu'il s'appelle Pierre Paul ou Jacque, qu'il ait été berger ou sérial killer et qu'il m'ait menti ou non... J'aurai toujours confiance en toi même si tu me menaces, me repousse, me supplie, que tu grognes, rale ou m'engueule...rien n'y fera...Et maintenant tu me demandes de faire la pire chose que je puisse exécuter.Tu crois que Juliette a envoyé son Roméo se faire pendre parce qu'il n'a pas été honnête au début ?"

"-Arrête..."
Il devint soudainement froid et plus distant
"-Tu crois vraiment que je suis un Roméo ? Moi qui t'es frappé et battue sous bon nombre de forme, moi qui t'es humilié, moi qui me suis moqué de toi jusq'à ce que je te vois si mal ?"
Il la regarda dans les yeux l'air mauvais
"-Tu me tues... Tu me blesse plus profondement que jamais... Arrête de m'aimer..."
Il prit so menton et l'embrassa, ne pouvant plus se retenir. Il était doux, et ses mains glissèrent sensuellement le long de son corps
"-Une dernière nuit... Et abandonne moi..."
Il se mit à pleurer, l'embrassant de nouveau

"- T'es pas Roméo mais ...Mais tu t'es fait pardonner même si c'était sous une autre forme, tu as su m'apaiser, me faire sourire, rire, me faire redevenir moi même..."
Taara se tut et frissonna violement, l'accompagnant doucement dans ses gestes.
*Je pourrais pas t'abandonner...Je suis déjà pas capable de mettre un chien à la SPA même si c'est pas le mien alors t'oublier toi...*
Elle se cambra doucement comme à son habitude avec lui, réagissant toujours au contact doux et agréable de ses mains. Elle ne supportait pas de le voir pleurer et posa doucement ses lèvres sur une larme.
"- Je peux pas arrêter de t'aimer...même sous la torture mais je peux ne plus le montrer si ça te fait tant souffrir...Pardon...pardon de ne pas être à la hauteur..."
Elle gémit doucement et blottit sa tête au creux de son épaule.
"- Je t'aime toujours...."

Il l'obligea à relever la tête, et l'embrassa encore une fois, ne se lassant plus de ses lèvres.
"-Tais toi..."
Il la poussa contre le mur, et profita de son corps, la caressant, l'embrassant l'aimant follement. Quand il finit par l'allonger sur le lit tout deux souriaient, même si ce n'était que très légèrement. Ils réussirent à prendre plaisir malgrès leur tristesse commune, et il s'endormit niché dans son corps.
*Pardon d'être moi..*

Taara s'endormit peu après lui, passant doucement ses doigts dans ses cheveux, les caressant doucement avant de sombrer dans le sommeil à son tour. Elle profitait agréablmement de sa chaleur qu'elle appréciait tant. Pour rien au monde elle aurait echangé sa place. Elle se réveilla tôt le matin, entrouvrit les yeux en le regardant dormir et se laissa de nouveau glisser dans le sommeil, rassuré de l'avoir vu, étant trop engourdie et endormie pour se rendre compte qu'elle sentait encore sa tièdeur contre elle...

Il se redressa, et détourna la tête en la voyant. Il se blottit sous les draps, et revint contre elle. Il posa ses lèvres sur sa poitrine, doucement, et l'embrassa.
*Je t'aime tant...*
Il ressortit la tête des draps, et la regarda dans les yeux
"-Il faut que... Tu.. Il faut vraiment que..."
Il ferma les yeux. Son coeur lui arracha un long soupir
*Douleur...*
"-...Il faut que tu restes et que tu m'aimes toute a vie comme tu m'aimes à présent... Ma douleur, ma beauté, ma déesse... ma mort..."
Il se recoucha contre elle caressant ses hanches..

Taara souffla doucement et rouvrit les yeux.Ses lèvres l'avaient surprise et fait sourire. Elle caressa doucement sa joue et l'embrassa longuement comme pour lui faire comprendre qu'elle ne demandait pas mieux. Elle se plaqua contre lui car même si elle appréciait ses caresses elle avait toujours ce penchant de timidité. Elle sourit et l'embrassa doucement dans le cou en refermant les yeux.
"- Je n'aurai pas pu repartir...Je t'aime et je t'aimerai toujours..."

"-Moi je veux toi que toi et rien d'autre que ça..."
Il la laissa faire, et passa ses bras autour de son corps svelte, ressentant le plaisir de l'avoir entre ses doigts. Elle était si belle, elle était si douce.
"-... Je t'aime..."
Il mordilla son cou, soufflant contre sa peau