Freedom Writers
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 Choc de culture

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Guilaad
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MessageSujet: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:19

Victor ouvrait doucement les yeux: le ciel bleu se percevait de plus en plus difficilement au fur et à mesure que la fumée noire le remplaçait. Il voulut se lever mais une
douleur immense le ramena sur le sable. En posant sa main sur sa tête, il sentit de la chaleur, quelque chose de liquide et chaud, il la ramena devant lui : sa paume était
couverte de sang. Il devait s’être cogné la tête lors du crash d’avion. Il entendait des cris, des hurlements tout autour de lui, s’il avait pu, il aurait aidé ses personnes.
Victor devait attaquer sa dernière année de fac de médecine, en tant qu’interne, et puis il serait enfin devenu le meilleur chirurgien de cette planète, comme il le disait bien
souvent. Victor n’était pas une personne très modeste, malgré son talent qu’on ne pouvait nié dans le domaine médicinal. Ses yeux se refermaient encore une fois sans
qu’il puisse faire quoique ce soit. Mais il devait se battre. Il pouvait sauver des vies, des gens avaient besoin d’aide, il pouvait les sauver. Son déterminisme le fit se lever,
et, à la vue de ces gens qui courraient dans tous les sens, apeurés, il n’avait pas le choix, il devait faire quelque chose. Il ferma les yeux une demi seconde de plus,
essayant d’oublier la douleur pour se concentrer sur ceux qui avaient besoin d’aide. Victor se précipita dès lors vers la première personne dont il pouvait s’occuper, celle
qui était la plus proche. C’était une femme qui avait sa jambe coincée sous une partie métallique de l’avion. Tout d’abord, Victor regarda attentivement la situation : sa
jambe était-elle foutue ou pouvait-il la soigner ? Il voulut enlever le bout de métal. Il était extrêmement lourd, plus lourd qu’il ne l’avait supposé. Il réessaya, cette fois-ci
utilisant toutes les forces qui lui restaient. Il demanda de l’aide autour de lui, finalement, il remarqua un homme, proche de l’obésité mais qui devait avoir assez de forces
pour lui donner un coup de main.

-Hey ! Vous là bas ! Hurla Victor. J’ai besoin d’aide ! Vite !

Il fallut quelques secondes d’adaptation pour que l’homme en question réalise que c’était à lui qu’il parlait. Il arriva finalement sur le lieu.

-Vous allez soulever cette pièce de métal. Je dois sortir cette femme. Vous êtes prêt ? A trois vous utilisez toutes vos forces et moi je me charge de l’extraire le plus vite
possible. Un… Deux… TROIS

Victor se dépêcha et la tira jusqu’à un endroit plus sûr. Sa jambe était bien amochée, mais, pas incurable. Le jeune médecin commença par stopper l’hémorragie en
utilisant une manche de sa chemise qu’il arracha. Ensuite… Il ne pouvait qu’attendre de trouver des outils adapter pour recoudre la plaie. Heureusement que le sable était
doux et que l’on s’enfonçait bien dedans sinon cette femme n’aurait plus de jambe. Victor donna des instructions à l’homme obèse et lui demanda de rester à ses côtés.
Puis, il courut dans une autre direction, le torse nu. Sa douleur, il ne la sentait plus : le tableau qu’il avait devant ses yeux était bien pire qu’il ne l’imaginait. Des personnes
brûlées… Des enfants morts… D’autres qui courraient et demandaient à l’aide… La fumée toujours aussi importante qui sortait de l’appareil détruit. Le futur chirurgien
courut : une femme enceinte hurlait à l’agonie.

-Vous avez besoin d’aide mademoiselle ? cria-t-il en s’agenouillant à ses côtés. Qu’y a-t-il ? Des contractions ?
-Je le sens arriver. Mon bébé.

Victor avait vu les accouchements, seulement de manière théorique, et cela faisait bien deux ans qu’il n’en avait pas parlé. Bref, il n’avait pas le choix. Il enleva sa
chemise, se retrouvant torse nu. Il prit la main de la femme dans la sienne.

-Soufflez. Nous allons y arriver. Soufflez fort.

Il mit les jambes de la demoiselle sur chacune de ses épaules afin de pouvoir récupérer le bébé plus rapidement. Il dut lui enlever le sous vêtement avant ça. Eh bien, il
ne pensait pas qu’il aurait droit en plus à un accouchement.

-Poussez. Je vois la tête de l’enfant. Allez-y

Il fallut plus de trois quarts d’heure pour que l’enfant sorte. Mais il était désormais dans les mains de Victor. Ce dernier l’envelopper dans sa chemise, puis, tendit son
couteau suisse. Il fallait couper le cordon. C’était à la mère de le faire. Ayant toujours un petit flacon d’alcool avec lui, Victor désinfecta le couteau et la mère pu couper le
cordeau. Insensible, Victor fut malgré tout touché par ce qui se passait devant ses yeux. Il se leva, et chercha une autre personne qui pouvait s’occuper de la jeune
maman. Il trouva une femme, qui semblait avoir la tête sur les épaules, il lui donna toutes les instructions en cas de problèmes ou de complications quelconque
concernant l’enfant. Durant plus de quatre heures, Victor oscilla entre blessés, morts qu’il tentait de ramener à la vie. Il avait fait le compte : il devait être environ trente
survivants. La nuit était tombée. Ils étaient sur une île inconnue. Victor ne s’arrêtait pas d’aider les autres, il n’avait pas beaucoup le choix, il était la seule personne
compétente dans ce domaine. Tandis qu’il s’occupait de la jambe de la première personne qu’il avait sauvé, Victor ressentit une autre douleur dans sa nuque puis
s’effondra au sol.


Lorsqu’il se réveilla, il eut beaucoup de difficultés à comprendre où il pouvait se trouver. Il était dans une prison puisqu’ils étaient, pratiquement tous les survivants,
encastrés dans cette petite cage à barreaux. De chaque côté de la cage se tenaient des gardiens… Aux cheveux blancs ? Aux oreilles pointues ? Mais… Ils
ressemblaient à des… des elfes ! Sans l’ombre d’un doute, Victor devait s’être cogné la tête bien trop fort. Il s’approcha des gardes et les contempla un peu plus. Des
traits extrêmement fins, une peau très claire, des cheveux qui ondulaient comme un courant d’eau… Et…

-Qu’est ce que tu regardes toi ? Hurla l’un deux, d’une voix… beaucoup trop claire pour être respectée.

Victor se forçait à ne pas rire.. trop tard.

-Tu te moques de moi là ? Brandissant son bâton en métal, il lui inculqua un grand coup dans le ventre. Victor tomba, genoux à terre, la douleur était atroce.

-Tu en reveux morveux ? Dit le garde.

-Arrêtez ! Hurla un autre homme. Victor leva la tête : il portait une coiffe extrêmement bizarre. Il était secondé par une jeune femme, extrêmement belle et gracieuse dans
ses mouvements…
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Guilaad
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:19

"-Messire Arnok ! Un véhicule humain s'est écrasé sur nos terres ! La fumée peut être vue depuis le palais des nuages, c'est votre fille qui nous a avertis !
-Ma fille ?
-Oui messire, damoiselle Icye (prononcé comme ice le mot anglais suivi de i [aie-si]) s'était à peine levée et regardait par la fenêtre de sa chambre quand elle a vu par delà la grande jungle une immense fumée noire tendre vers le ciel ! Elle a prévenu ses dames qui se sont à leur tour précipitées vers les gardes qui m’ont prévenu directement !
- Merci grand chambellan, vous pouvez disposez, vous savez ce que vous avez à faire
- Bien sûr messire Arnok, et puisse le ciel et la terre s’unir toujours sur vos terres
-Puisse l’eau toujours couler dans votre vie, partez maintenant ! »

L’homme habillé d’une fine chemise blanche et d’un pantalon bleu ciel ainsi que de tous ses atours de chambellan se retourna après une brève courbette puis regagna les portes qu’il ferma derrière lui. Ce n’était que le matin et jusqu’à présent le seigneur était resté dans sa chambre pour méditer sur des problèmes politiques. Nul normalement n’osait y pénétrer, mais l’arrivée d’humain sur l’île était ce que l’on pouvait appeler un cas de force majeure.


Arnok, empereur des elfes depuis plus d’une cinquantaine d’année se trouvait là dans une situation qu’il n’avait jamais connue auparavant. Le vieil elfe avait l’air d’une personne d’à peine une petite cinquantaine d’année alors qu’il frôlait déjà les soixante-dix ans. Bien que les elfes de l’eau n’étaient pas immortels comme leur congénères les hauts-elfes ils atteignaient facilement la centaine d’année et grâce à leur magie et au pouvoir qu’ils entretenaient avec l’eau n’en paraissait jamais plus de cinquante. Certaines femmes semblaient garder leur trentaine d’année jusqu’à leur mort. La différenciation des jeunes et des personnes plus âgées étaient quasiment impossible pour le commun des mortels tels que les humains, mais totalement innée pour n’importe quel elfe. Il était bel homme, des cheveux presque blancs, des yeux d’une profondeur et d’une douceur infinie. A peine quelques rides d’anxiété sur le front et des pattes d’oie bien marquées. Son physique était plutôt fin, mais il possédait une musculature importante pour une personne de son âge.
L’empereur se leva de son bureau, enfila ses habits de tous les jours, composé d’un pantalon crème et d’une lourde et riche tunique bleue. Il lui fallait faire face.
Arnok n’avait jusqu’à présent jamais révélé à sa fille l’existence d’un peuple non magique et dont le développement n’était basé que sur la technologie qui avait tendance à plus être en contradiction avec la nature qu’en accord avec elle. En ce jour il allait devoir affronter à la fois une nouvelle horde d’humain sur son île –car ce n’était pas la première fois- mais aussi la furie de sa fille à qui l’on avait menti depuis qu’elle était petite. Il laissa tomber son poing sur la table de chêne avec force puis se dirigea lui-même vers la porte pour se rendre dans les quartiers de sa belle enfant.

Le palais des nuages était la demeure de l’empereur des elfes d’eau et de sa famille ainsi que de leurs domestiques et des plus proches amis de la famille, la cours. C’était un immense bâtiment de pierre blanche dans un style très fin et très raffiné qui dominait la capitale elfe. La ville et le palais étaient situés au cœur de la forêt tropicale proche du centre de l’île. Le palais était ainsi nommé car tous les matins et tous les soirs il était entouré de brume tant et si bien qu’il paraissait posé dans les nuages. La ville elle-même était appelée Cascade en raison de plus de mille cascade que l’on pouvait y trouver. Elle était de toute part parcourue de canaux qui permettaient le transport de marchandise et celui des personnes aussi. Il y avait aussi les fontaines magiques, le canal du dernier espoir, le canal de la mort et de la rédemption, la fontaine de jouvence, la fontaine de bénédiction et la cascade sacrée. Mais ces explications viendraient plus tard pour les esclaves à venir…

La main d’argent vint doucement percuter la porte de bois et une voix douce et mélodieuse parvint aux oreilles de l’empereur.

« -C’est moi mon enfant… Ouvre-moi donc ma douce Icye j’ai à te parler et c’est important. »

A nouveau la voix résonna calfeutrée par le bois et les murs. La porte s’ouvrit lentement sur une belle jeune femme en robe. Elle baissa les yeux à la vue de son maître puis le laissa rentrer.

« - Voici monseigneur, mademoiselle est en train de se vêtir pour vous recevoir
- Merci Elianne… »



La jeune servante laissa l’empereur s’assoir près du lit de sa fille dans un confortable fauteuil. Arnok ferma les yeux, les mains croisées devant le visage.

Icye sortit juste quelques minutes après. Si la servant Elianne était belle, Icye était magnifique. Elle semblait incomparable. La jeune femme était d’une finesse et d’une fragilité à en faire pâlir la plus petite des fleurs. Elle avait une peau très blanche qui semblait scintillé d’argent et de doré. Ses cheveux longs fins, et délicatement blancs étaient attachés en une coiffure savamment élégante. Elle était vêtue d’une robe fine, presque transparente qui laissait voir toutes les courbes de son corps sans rien montrer de plus que la finesse de ses hanches et la beauté de ses cuisses. Elle portait sur ses épaules une sorte de lourd manteau dont les manches étaient trop longues pour elle et dont le bas trainait jusqu’au sol. C’était un habit à la fois de cérémonie, mais aussi de sortie pour la fille de l’empereur.

Il lui fit un large sourire

« - Bonjour ma fille.
- Père !

- Mh

- Tu m’as menti !

- Je sais, j’allais te le dire, mais la chose est arrivée sans que je ne le prévois figure toi, mais je te

- Père ! Tu m’as menti ! Tu m’avais dit que notre monde était sain, qu’il n’y aurait jamais de danger pour mon peuple, pour mes descendants… Mes enfants !

- Je devais protéger l’innocence de ton enfance !

- A quel prix ?

- Au prix de recevoir tes cris et tes larmes

- Et bien tu le reçois ton prix ! Comment aurais-je pu un jour gouverner sans être au courant de cette menace ?

- Je te l’aurais dit bien avant. Ma fille, il te reste encore beaucoup à apprendre avant de pouvoir prendre les rênes de notre nation. Je sais que tu es sage et bonne, mais cependant tu ne dois pas déroger à tes études de politique, parce qu’avoir le pouvoir c’est te donner tout entière au peuple et non avoir le peuple tout entier pour toi !

- Je sais mais…

- Il n’y a pas de mais ! Cesse maintenant… Je vais t’emmener voir les humains si cela t’intéresse tant, et tu auras même le droit d’en prendre un avec toi, comme garde, servant, esclave. Ce que tu veux. Ces humains pourrissent la terre, ils doivent eux aussi payer leur châtiment

- Mais on ne peut pas les tuer c’est cela ?

- Tu as compris, la nature à donner la vie à chacun d’entre nous et il n’est pas de notre loisir de la reprendre. Nous ne pouvons pas faire cela comme si ce n’était rien. Chasser pour se nourrir est une chose, tuer au nom d’un idéal en est une autre, mais je vois que tu le sais.

- Oui père. Les humains ?

- C’est le nom qu’ils se sont donnés. Dans notre langue c’est les Upliss’

- Les créatures barbares des légendes ?

- Ils ne sont pas comme dans les légendes. Il en existe des bons et d’autre très mauvais…

- Père…

- Non ! Suis moi maintenant, c’est très bien que tu ais mis tes habits de cérémonie car nous allons sortir ! Quand tu auras choisi l’humain que tu veux, les autres seront remis en liberté dans un quartier spécial de notre cité que tu ne connais pas

- Un quartier spécial ?

- Oui, c’en est un que tu ne peux pas voir depuis ta fenêtre, il est par delà la grotte de l’oubli. C’est là que nous laissons les humains vivre entre eux. Ceux qui arrivent à s’intégrer dans notre société et dans nos mœurs vivent en ville. Tu n’en as vu aucun jusqu’à présent car je leur ai aimablement demandé de ne pas se montrer à toi

- Mais, dans ce cas ils doivent me prendre pour une femme qui ne les aime pas !

- Non, ils sont comme nous, leur cœur est juste et ouvert, ils ne te jugent pas…

- Allons-y père »



Accompagnée de son père et de la garde personnelle Icye descendit à travers les canaux de la cité sur un magnifique et fin bateau en direction des prisons de la ville où pour le moment étaient entassés les prisonniers. Certains avaient déjà étaient soignés alors qu’ils étaient assommés. Les conditions de détention n’étaient dures qu’à cause des gardes qui jamais ne supportaient que l’on se moque de leur voix plutôt aigue. Sinon les prisonniers n’étaient pas maltraités.

Quand ils entrèrent dans la salle son père se mit à crier violemment

« - Arrêtez ! »

Les lèvres légèrement entrouvertes, les yeux écarquillés Icye pénétra dans la pièce en frissonnant. Ces gens étaient vraiment différant d’eux. Certains avaient même la peau noire ! Elle eut un sourire émerveillé puis s’approcha des barreaux en silence

« -Est-ce vraiment réel ? »

Personne ne lui répondit. Les gardes n’aimaient pas vraiment les humains et son père préférait respecter un silence, tandis que les prisonniers avaient l’air trop terrorisés pour parler. Elle les regarda tous un par un, avec un air emprunt de gentillesse et de douceur. Il y avait une femme avec son enfant, plusieurs hommes, une femme dont la jambe semblait blessée mais elle reconnu autour de sa jambe les soins prodigués par les elfes. Certains semblaient endormis –encore dans le coma-. Elle regarda surtout les femmes, ne s’imaginant pas avoir un esclave masculin. Certaines semblaient parfaites pour venir à son service, mais plus elle les dévisageait plus elle se rendait compte que les obliger à devenir esclave c’était leur enlever tout espoir de s’intégrer dignement. Elles avaient toutes l’air si douces et gentilles qu’elle ne voulait pas leur faire de tort. A contrecœur elle regarda aussi les hommes. Peu lui semblait aimable. Certains n’avaient vraiment pas l’air avenant, d’autre c’était parce qu’ils étaient endormi. Son regard se posa sur Victor et soudainement elle s’immobilisa. Elle n’avait pas pensé un instant qu’il était différent, mais en le voyant se tenant le ventre, avec un air légèrement rageur sur le visage, il semblait différent. Ce n’était pas la haine qui animait sa colère, mais juste l’injustice de s’être fait frappé. Elle s’approcha plus pour le regarder. Il était sale, torse nu, dans un pantalon dont elle ne connaissait pas la matière. Son torse était bien ciselé. Elle sursauta. Il avait une marque étrange sur la peau ! Une brûlure ? Non c’était comme ancrée en lui. Elle ne comprenait pas ce que c’était. Ses mains se mirent à trembler doucement. C’était lui qu’elle voulait. Elle aimait le feu dans ses yeux et son air soumis à cause des coups. Elle s’imaginait le soigner.

« -Lui père ! »

Elle n’eut pas besoin de le désigner, l’empereur savait déjà quel allait être le choix de sa fille. Il la connaissait trop bien

« -Très bien. Faites sortir le jeune homme blond s’il vous plait, et ne lui faites pas de mal cette fois. Vous pouvez amener les autres en direction du quartier de l’oubli, ou au dispensaire s’ils sont blessés. Faites leur l’annonce habituelle. »

Un garde se dévoua pour aller chercher le jeune homme et l’amena de force auprès de l’empereur et sa fille.

« -Voila monseigneur
- Parfaite, puisse l’eau être toujours dans votre vie

- Et le ciel et la terre toujours s’unir sur votre royaume

- Partons… »


L’empereur, sa fille et le jeune homme blond tenus par deux membres de la garde personnelle quittèrent la pièce puis reprirent le bateau. Une foule en liesse se forma à leur passage, mais Icye n’avait d’yeux que pour l’humain. Le trajet jusqu’au palais se fit en silence. Après un discours de l’empereur sur l’intérêt qu’avait l’humain à ne pas faire de mal à sa fille, on les laissa enfin tous les deux ensembles dans une sorte de petite antichambre.

Icye s’approcha timidement

« -Bonjour, je me nomme Icye… Je suis une elfe de l’eau… Quel est ton nom ? D’où viens-tu ? Qui es-tu ? »
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:19

La douleur au ventre empêchait Le jeune docteur de voir nettement le visage de la demoiselle qui se collait aux barreaux. Il lui fallut force et courage pour se tenir debout correctement et pour faire face à cette créature diabolique et pourtant magnifique qui ne faisait qu'épier chacun des mouvements des prisonniers. Et en particulier lui même... Elle semblait presque... Fascinée? Des bêtes... C'est tout ce que nous sommes, pensa Victor indigné par le regarde que portait chacun d'eux, hors des barreaux. Il se sentait comme un chiot, ces petits toutous qu'on venait regarder et l'on choisissait le plus mignon parmi ceux là...
« -Lui père ! »
La jeune femme venait de déclarer les mots que Victor redoutait le plus... Il était bien un animal qu'on venait chercher. Le feu brûlait en lui, il devait partir de cette île, se battre contre ces créatures. Les autres ne devaient pas être des esclaves, tout comme lui...
« -Très bien. Faites sortir le jeune homme blond s’il vous plait, et ne lui faites pas de mal cette fois. Vous pouvez amener les autres en direction du quartier de l’oubli, ou au dispensaire s’ils sont blessés. Faites leur l’annonce habituelle. »
Victor écoutait chacune de ses paroles. L'homme semblait sage et plus vieux que la créature puisqu'il était son père. L'annonnce habituelle... Le quartier de l'oubli... Non seulement Victor allait faire une petite enquête sur ces drôles de créatures, mais aussi sur les relations qu'elles développaient avec les êtres humains. Un des gardiens, celui qui avait donné un coup dans le ventre du jeune homme, entra dans la cage et le récupéra. Victor se débattit, sa force était trop faible cependant face au garde. Il voulut hurler mais lorsqu'il ouvrit la bouche, le garde mit sa main pour le faire taire. Il fit signe à son compagnon qu'il avait besoin d'un bout de tissus, l'autre gardien lui mis dans la bouche et l'attacha. Victor voulait hurler, hurler pour son non accord, hurler du plus fort qu'il pouvait, mais rien ne pouvait en sortir...
« -Voila monseigneur
- Parfaite, puisse l’eau être toujours dans votre vie

- Et le ciel et la terre toujours s’unir sur votre royaume

- Partons… »

Le trajet fut long et pénible pour l'humain. La jeune femme et l'homme devaient être à la tête du gouvernement ou en tout cas des personnes fortement respéctées étant donné les regards lançaient par les habitants autour d'eux. Ils arrivèrent dans un endroit magnifique, une demeure digne d'une royauté. Les gardiens posèrent Victor par terre, bien qu'ils le firent avc presque un soupçon de gentilles intentions. Le jeune homme ne bougeait pas. Il n'hurla pas, même après lui avoir enlevé le tissus de sa bouche. Les gardiens avaient tout de même pris le soin d'attacher ses mains derrière le dos.

Bonjour, je me nomme Icye… Je suis une elfe de l’eau… Quel est ton nom ? D’où viens-tu ? Qui es-tu ? »

Victor n'avait pas remarqué la douceur de sa voix auparavant. Mais cette timidité soudaine à son égard était plutôt surprenante... Pourquoi tant de fascination? Il 'imaginait tout de suite un plan machiavélique: s'attirer les bonnes faveures du père en se faisant bien voir par la fille... C'était banale et revu comme plan, pensait victor, mais il pouvait être efficace. Il devait rejoindre la plage... Il devait signaler leur position, en définitive la première étape était de quitter cet endroit maudit bien que magnifique: une végétation aux couleurs inimaginables, le son de l'eau en permanence en toile de fond. Victor se leva de la terre, avec difficulté et s'approcha énormément d'elle, elle arriva au niveau de son torse, son visage collait presque son tatouage.

-Je m'appelle Victor. Etre humain apparemment dénigré et tabassé dans ce pays et pour finir je viens de la planète Terre, aux Etats Unis pour être plus précis.



Oui. Il avait été un peu froid. Il se mit dos à elle et s'approcha cette fois ci de la fenêtre et contempla les rues et ces créatures étranges qui les remplissaient.



-Où ai-je atteri? Se dit-il à lui même.
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:20

Elle le regarda approcher avec peur. Elle avait levé les mains prêtes à utiliser sa magie s'il s'approchait trop ! Mais ce ne fut pas le cas, peut après il s'éloigna d'elle en silence. Il était partit à la fenêtre contempler la magnifique vue qu'il y avait depuis le palais des nuages. C'était ce qu'elle avait vu de plus beau de toute sa vie : Cascade vue de haut, une contre-plongée qui donnait aux canaux et aux bâtiments un aspect irréel et magique. Elle le laissa faire en silence. Dans sa tête Icye ne pouvait s'empêcher de remémorer une à une les paroles qu'il avait prononcé. Chacun des mots utilisés, chacune des syllabes formées. Les intonations de haine.

"-Nous venons tous de la Terre. Quelque soit notre lieu de naissance. Nous venons de l'eau, le fond de l'océan nous a porté puis déposé sur les rivages, portés de courant en courant dans les rivières et les fleuves nous sommes arrivés ici. Vous, mon père m’a dit que vous étiez nés du centre de la terre et que c’est de la que vous aviez puisé la puissance de votre avancement mais aussi la rancune au fond de vos cœurs ! Vous êtes des êtres égocentriques. A cause du feu, vous avez endommagé vos propres vies, certains de vos compagnons sont morts, d’autre vont encore périr des traumatismes qu’ils ont subi ! Et pour quoi ? Pour voyager là haut dans le territoire du ciel ? Et quoi donc ? Une terre vous a porté et donné naissance, pourquoi la quitter ? Elle s’est donné à vous dès que vous êtes né… Mais ce n’est pas seulement vous que vous avez touché ! Nous l’avons été pareillement ! Cette plage à laquelle vous avez mis le feu et sur laquelle vous avez apporté cendres et morts… C’était la plage sur laquelle certains des animaux les plus sacrés de cette île aiment à se retrouver, là où ils nichent, ou là où ils cachent leurs portées. C’était leur terre, c’était la terre de nos cérémonies religieuses. Même si nous n’avons pas les mêmes croyances que vous, nous ne détruisons pas nos sanctuaires ! Nous restons sur nos terres mères ! »

Icye détourna la tête en silence. Elle s’était emportée avec sa petite voix fluette. Ses joues pâles avaient rougi à cause de la colère. Elle baissa les yeux vers le sol puis essaya de ne plus le regarder.

« -Viketor ? »

Elle avait du mal avec la prononciation de ce nom qu’elle n’avait jamais entendu auparavant. Un véritable choc des cultures. Les elfes avaient gardé l’intime capacité de parler la langue universelle, et bien qu’ils ne parlaient pas anglais réellement, les humains le comprenaient comme leur anglais. On avait appris tout de même de nombreuses langues humaines à la jeune femme à cause de son futur statut d’impératrice. Elle avait toujours pensé que c’étaient des langues perdues de civilisations antiques. Elle se mordilla la langue avant de se tourner pleinement vers lui pour lui parler à nouveau. Cette fois-ci sa bouche forma des mots en anglais, et tout de suite son accent se fit entendre. Elle était hésitante et souvent son vocabulaire n’était pas adéquat. Pourtant, il pouvait comprendre sans trop de difficultés ses paroles.

« -Viketor, les êtres humains ne sont pas battus. Je suis désolée pour la conduite de nos soldats, mais ils ne vous voulaient pas tant de mal que ça. Il y avait malentendu entre vous. Comprenez qu’ils n’aiment pas que vous vous moquiez de ce que nous sommes. Peut être nos voix ou nos physiques vous semblent totalement ridicule, mais pensez un instant que nous pouvons nous faire les mêmes réflexions. Ils ne se sont pas moqués de vous. »

Elle se tut à nouveau pour venir s’approcher de la fenêtre, restant tout de même à distance raisonnable de l’homme.

« -Si la cage dans laquelle vous étiez vous fait sentir que vous êtes dénigré sachez que cela n’était que temporaire. Les autres humains vont partir pour le village des hommes. Ils y vivent ensemble, en harmonie sans se soucier de nous outre mesure. Nous l’appelons le village de l’oubli car il est au-delà de l’ancienne grotte de l’oubli. Ceux d’entre vous qui ont envie de s’intégrer à nous le peuvent parfaitement. Mais c’est à vous qui avez pénétré dans notre société de vous y accoutumer et non à nous de faire de nos villes une pâle image du monde que vous aviez connu à une époque. »

Elle le regarda

« -Vous êtes spécial. Vous avez le feu dans vos yeux, le feu qui vous a porté à l’aube de votre natalité. Peut être vous nous haïssez déjà, sûrement même. C’est pour cela que j’ai décidé de vous prendre avec moi. Vous n’êtes pas un jouet. Vous restez un homme, mais je vous ferais découvrir splendeur et merveille de mon monde que vous puissiez le comprendre et peut être à son contact vous apaiser ! »

Elle se pencha vers la fenêtre

« -C’est Cascade. Notre capitale. Je ne sais pas ce que c’est que les états-unis. Vous êtes dans l’île d’Adlesh. »

Elle se détourna de la fenêtre pour retourner au centre de la pièce. Elle s’était certes calmée en essayant de lui montrer qu’il n’était pas traité comme moins qu’un animal, cependant la rancœur qu’elle sentait dans le cœur de l’homme se répercutait de le sien. Elle lui en voulait férocement de ne pas laisser une chance à son peuple alors qu’il l’accueillait.

Icye laissait son corps onduler doucement. C’était le battement de son cœur qui lui faisait suivre un doux rythme. C’était imperceptible à l’œil nu et pourtant comme une magnifique danse. Le vent pénétra dans la pièce par le biais de la fenêtre et souleva les vêtements et les cheveux de la jeune fille tout doucement.

« - Dans votre intérêt, je vous conseille d’obéir aux quelques ordres ou conseils que l’on pourra vous donner. Ils ne seront pas inutiles. »

Elle se mordilla les lèvres

« - Vous êtes pour le moment assigné à mon service, mais si vous vous intégrez bien sûrement vous pourrez retourner vivre dans les rues en toute liberté. »

Elle lui fit entièrement face bien qu’il ne la regardait pas

« -Vous ne pourrez jamais repartir ! »

Elle hocha la tête d’un air entendu.
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:20

Son long discours ne semblait n'avoir aucune fin. La princesse parlait de terre, de feu, des éléments, de la faune comme s'ils s'agissaient de maillons indispensables et qu'il fallait absolument respecter voir prier chaque jour de les avoir encore proche de nous. Elle en parlait comme si nous étions tous reliés pour vivre en harmonie avec eux. Victor, très rationnel, avait du mal à croire à toute cette magie qui grouillait autour de lui. Le discours montrait une certaine haine envers les hommes, l'avion semblait être un objet inconpréhensible pour elle. Cette terre dont elle parlait semblait réelle. Quant à sa conception des origines de l'homme, et de son peupld Victor n'arrivait pas àcroire un seul mot de ce qu'elle déclamait. Il était pourtant subjuguait par la manière dont elle le disait, sûre d'elle, persuadée que sa vérité était la seule et unique vraie vérité. La manière dont elle s'était emportée avait quelque peu touché le médecin. Et c'est dans cet excès de colère qu'il se prêta à détacher son regard de la fenêtre pour la regarder. Elle était d'autant plus belle en colère. Ces rougeurs sur ses joues la rendaient un peu plus humaine. Lorsqu'il reposait ses yeux sur la fenêtre, elle prononça son prénom, la façon dont elle le fit le fit sourire. Il ne se retourna cependant pas pur la regarder. Son esprit était un peu ailleurs. Il pensait à cette île et à sa vie là bas... Dans sa réalité... Qu'il ne retrouvera peut être jamais. Il ne se ferait pourtant pas à ce peuple, ce n'était pas rationnel. Pourtant, sa douleur à la tête et au ventre Lui rappelait sans cesse qu'il n'était pas dans un rêve. Victor repensait à sa famille...
Il reprit le discours de la jeune femme dès qu'elle parla d'intégration dans leur monde. A l'entendre, ils n'auraient jamais la possibilité de s'enfuir. Jamais.

-Quel apaisement? Être coincé dans cette île le restant de ma vie? J'en suis tout apaisé en effet! Murmura-t-il.

Elle se rapprocha un peu plus et lui expliqua à quoi correspondait ce paysage qu'il regardait depuis maintenant quelques minutes. Cascade. C'était un nom tout à fait ridicule. Washington DC avait plus de classe. Elle finit par s'éloigner. Victor se retourna... La grâce et le calme avec laquelle elle avançait fit de l'effet au jeune médecin. Il n'était jamais tombé amoureux, considérant l'amour comme un sentiment faible et beaucoup trop irrationnel pour ce future chirurgien. L'amour ne venait certainement pas du coeur, ces gens idiots qui considéraient le coeur comme l'organe essentiel et au centre du sentiment amoureux... Il les dénigrait totalement ces amoureux. Or, pour la première il ressentit quelque chose lorsque les volants de la demoiselle embrassa ses cuisses parfaites. Victor écoutait ses mots, sa rage augmentait. Il n'avait pas à s'intégrer.

Lorsqu'elle s'approcha pour lui faire face Victor ne voulait pas la regarder dans les yeux, de peur qu'il ressente encore cette sensation... Etrange...

-vous ne pourrez jamais repartir.

Ces derniers mots le força à la regarder dans les yeux. Elle était sûre d'elle et ne semblait donc pas se moquer de lui. Il éclata de rire.

-Moi? M'intégrer chez vous? Je ne me sens pas intégrer chez les hommes, comment voulez vous que je me sente proche de votre peuple?

Victor s'approcha beaucoup plus d'elle leurs lèvres se touchant presque.

-Personne ne me retiendra prisonnier de cette île. Je suis libre. Au service d'une sule personne:

Ils'approcha de son oreille.

-Moi meme.

Victor resta un moment tres proche d'elle. Son parfum était fruitée, agréable.

-Si vous voulez que je m'integre, vous pourriez commencer par me delier les mains...
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:20

"-Ecoutez, je ne suis pas à l'origine des liens qui vous tiennent. Je vais vous les défaire parce que vous êtes un homme civilisé... Cependant sachez que si vous nous causez du tort ou que si vous vous causez du tort nous devrons sévir. Ici nous ne tuons pas les gens pour leurs fautes, nous les punissons simplement en les faisant réfléchir sur ce qu'ils ont fait. Je ne sais pas comment votre société fonctionne. Quoique vous fassiez vous ne serez pas mis à mort si vous ne représentez pas un danger pour tout le monde !"

Quand il s'était approché elle avait pris derechef un teint cramoisie. Etait-ce la colère ? La peur ? Ou encore la gêne d'être si prêt d'un inconnu ? Elle même ne le savait guère. La colère était là, c'était sûr, elle trouvait cette personne pédante et égocentrique. Il venait de s'écraser sur l'île paradisiaque et de l'abîmer au passage, et il se prenait pour qui ? Pour un homme libre de toute faute ? Il ne l'était pas. Il portait en son âme et en son coeur sans le savoir la peine qu'il aurait du afficher !

"-Vous ne pourrez jamais repartir. Les autres qui sont là depuis plusieurs années ont bien tenté de repartir, mais notre territoire est protégé par une magie que vous ne semblez pas comprendre. Cette île est invisible de votre monde, de vos yeux. Pour les votre vous vous êtes abîmés en mer et jamais ils ne vous retrouveront. Si vous envoyez des signaux de détresse, en passant au dessus de l'île ils ne verront rien ! Jamais rien. Il n'y aura que de l'eau... C'est pareil dans vos forêts et dans vos plaines, dans vos montagnes. Partout. Nos différents peuples vivent en parallèle avec vous, mais le développement que vous avez en avance sur nous nous a forcé à nous cacher. Nous ne voulons pas que vous utilisiez des pouvoirs qui ne sont pas les vôtres à des fins meurtrières !"

Son ton était à la fois plaintif et fort. C'était comme si au fond d'elle même ce qu'elle disait lui faisait ressentir une grande rancoeur et une grande peine. Elle en voulait au monde d'être comme il était.

Elle s'éloigna de lui, un pas vers l'arrière puis le contourna pour défaire tout doucement les liens avec ses doigts de fée. Malgré toute la volonté qu'elle mit à ne pas toucher sa peau elle n'eut d'autre choix que de l'effleurer par moment.

"-Si vous ne voulez pas vivre en harmonie avec nous vous devrez partir, et si le village de l'oubli ne vous contente pas, vous devrez quitter la cité. Et vous mourrez !"
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:21

"-Et vous mourrez"

Ce sont les mots que Victor ne voulait pas entendre. Pour la première fois qu'il était entré dans ce monde mystérieux, il prêtait attention à ses paroles. Il essayait... Enfin... Se forçait à essayer de comprendre. Il n'avait pas le choix. Elle enleva les liens qui attachaient ses mains, elle frôla sa peau de nombreuses fois, il frissonait intérieurement. La remarque qu'elle venait de faire le déconcerta complètement. Lorsqu'il sentit qu'il était enfin libre de ses mains, il se retourna brusquement et attrappa la jeunefemme de ses deux mains, il la plaqua sur le lit. Il restait au dessus d'elle.

-Je suis un être humain. Ma famille est au Etats Unis. Je rentrais chez moi de vacances pour être chirurgien, médecin. Je... Je... Ne rentrerais plus jamais!

Soudainement, il cria intérieurement pour ne pas ramener les gardes. Et la lâcha de suite. Il se leva du lit et courut récupérer un coussin sur l'un des canapés. Il le jeta de toutes ses froces contre le mur. Il voulait pouvoir pleurer comme toutes personnes normales qui seraient dans sa situation... Mais il ne pouvait pas. C'était donc la rage de ne pouvoir verser de larmes qui le poussait a grogner. Il tomba sur les genoux et regarda le sol, complètement désemparé.
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:21

"-Lâchez-moi !"

C'était une sorte de grognement sourd et méchant qui était sortit de sa bouche au moment où il l'avait empoignée. Mais une fois plaquée sur le lit et nettement dominée par l'homme elle glapit de peur et s'agita comme une folle.

"-Ne me faites pas de mal ! Ne me faites pas de mal !"

Elle s'apprêtait à le mordre quand il prit la parole. Elle rentra rapidement la tête dans les épaules et le regarda d'un air craintif. Il semblait à la fois en colère et désespéré. Elle se mordit tout doucement les lèvres et attendit qu'il la lâche pour se redresser. Son coeur battait la chamade à cause de la peur qu'elle avait ressentit. Elle était enfin soulagée.

"-Viketor..."

Elle soupira et essaya de faire un effort

"-Victor..."

Elle s'approcha tout doucement de lui. C'était comme si elle flottait au dessus du sol, une magnifique apparition dans la lumière qui filtrait de la fenêtre. Elle posa une main sur son épaule puis, malgré sa peur, s'agenouilla à son côté

"-Je suis désolée..."

Elle caressa tout doucement son bras pour lui apporter du réconfort

"-Vous êtes fatigué... Venez je vais vous trouver une chambre où vous pourrez vous reposer..."

Il semblait amorphe. Elle tira doucement sur son bras

"-Venez... Nous parlerons si vous le voulez"
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:22

Son souffle était sacadé, il ne cessait de répondre qu'il ne reviendrait pas, non il ne rviendrait plus, non il ne reviendrait jamais. Le jeune docteur continuait de fixer le sol, lorsqu'il sentit une peau douce posait contre la sienne. Surpris, il se retourna brusquement pour en fait voir qu'il sagissait d'elle. Ce simple contact effectivement apaisa le jeune homme, son souffle se calma, et il sentit son esprit comme... Tranquille. L'échange de regards qu'ils avaient était un instant magique. Pour Victor, il semblait soudainement réentendre toutes ces anciennes paroles ainsi que tous ces précédents discours et de finalement comprendre leur signification. Ou presque... Victor ne pouvait changé d'une seconde à l'autre. Il continua de la regarder, de la contempler. Elle lui proposa d'aller dans une autre chambre mais il n'était pas question qu'il reste seul pour la nuit. Il dormirait par terre mais dans cette chambre, il ne bougerait pas.

-Ecoutez... Laissez moi rester ici, pour la nuit....

Silence.

-Je ne reviendrais jamais, se plaignait-il.

Il prit la main de la jeune femme dans la sienne, l'enleva de son bras et se recroquevilla sur lui même. Son esprit n'avait de cesse de vouloir quitter cette île mais il grandissait aussi en curiosité. Ce peuple était bizarre, il voulait pesque en connaître plus sur eux. S'il était condamné à rester ici...
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MessageSujet: Re: Choc de culture   Choc de culture Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:22

"-Calmez vous... Restez tranquille..."

Elle avait mal au coeur pour la douleur qu'il était en train de subir. Elle esquissa un sourire et le remplaça rapidement par un regard doux et compatissant. Quand il s'agenouilla par terre et qu'il passa ses bras autour de ses jambes elle eut un mouvement de tête étrange. Elle soupira longuement, mais sans aucune fatigue et sans ennuie. Elle posa une main contre son dos et la laissa glisser le long de sa colonne vertébrale. Elle se lécha les lèvres puis prit l'ancien langage comme langue.
Elle psalmodia et susurra quelques phrases. Soudainement ses mains se réchauffèrent d'un coup et devinrent moites. L'eau coula doucement sur sa paume, mais à peine, elle ne s'écoulait pas dans le dos de l'homme. Elle restait dans la peau d'Icye comme si elle y était collée. L'impératrice laissa ses doigts courir le long des muscles du dos avant de se redresser et de l'aider à s'assoir sur son propre lit.

"-Tenez, allongez-vous là..."

Sa main était de nouveau sèche. Elle la passa sur le front de l'homme puis s'assit contre son flanc.

"-Vous n'y retournerais jamais exactement..."

Elle souffla tranquillement.

"-Il faut vous faire à l'idée maintenant, c'est mieux. Désolée d'être si dure avec vous. C'est le seul moyen..."

Elle se redressa et se leva pour qu'il ne soit pas gêné. Elle commença à faire les cents pas autour de la chambre

"-Vous pourrez dormir là tant que vous en avez besoin..."

Elle alla se mettre à la fenêtre et regarda Cascade le regarde lointain.

"-Ne vous inquiétez pas... Tout va bien..."
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